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ISBN: 978-2-87457-127-5

Le culte d’Hercule de Vicus Stramentarius à l’église de Sainte-Marie à Vico de Saint-Omero. Le contexte géographique

= Article =
 
par Stefania DI CARLO, dans Res Antiquae 18, 2021.

En pleine nature, non loin du village de Saint-Omero dans le département de Teramo, dans la région des Abruzzes, se dresse une petite église totalement isolée. Tout autour, dans un silence d’or, s’étendent à perte de vue des champs cultivés. L’église, en vertu des vestiges récupérés aux alentours (des ossements humains, des fragments d’amphore, une fibule, une partie d’une villa romaine, etc.) fut construite sur les lieux d’un site beaucoup plus ancien ayant perduré jusqu’à l’an mille. Il est probable que ces lieux appartiennent au “vicus” de l’ancienne ville de Palma du peuple des Picènes. En vérité, l’église fut dressée sur un temple païen disparu et dédié à Hercule. À l’intérieur de cette église, il y a l’imposant fragment d’une inscription des “cultores Herculis” qui relate un banquet offert par des « liberti », sous la forme d’une cotisation en nature annuelle en l’honneur de l’empereur Trajan sous peine de sanctions. Depuis le 8 février 1998, cette tradition en l’honneur d’Hercule est reprise par les descendants des anciens “cultores” avec les plats d’autrefois confectionnés par des grand chefs de l’époque moderne.


Mots clé : église de Sainte Marie à Vico, boucles, monnaies, amphores, citerne,  fibule, lampe, maison romaine, regio quinta, statue, Hercule, inscriptions, sodales Herculis,  banquet,  Trajan, liberti, les Amateurs d’Hercule de temps modernes
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